Theo Jeconi

Nom: Jeconi

Prénom: Theo

Age: 36 ans

Sexe: Masculin, tu veux vérifier ?

Sexualité: Theo est un pur bisexuel. Depuis son plus jeune âge, il a été attiré autant par les hommes et les femmes ce qui a empiré avec le temps. Comme il se faisait violer par son beau-père, Theo n’a jamais vraiment compris que deux hommes ensemble n’était pas « normal », ce qui ne l’a pas dissuadé. Pour les filles, c’est sûrement d’instinct que les femmes l’ont attiré, comme n’importe quel homme de ce monde. Il aime souvent dire qu’il faut un esprit ouvert pour vivre dans cet univers et qu’il en est le parfait exemple. Un peu mégalo, si vous voulez mon avis...

Situation Familiale:
Sa mère : Depuis qu’elle était toute petite, Alphea Hero était une soumise, une femme qui ne savait pas se défendre, qui laissait ses parents la frapper, lui apprendre ce qu’était vraiment la vie. Comme la plupart des mariages du coin d’où vient Theo, celui de sa mère était arrangé dès sa naissance avec un bon ouvrier, un homme qui saurait lui donner un foyer convenable. Elle trouva l’amour dans ce mariage et son seul enfant : Theo. Quand son mari mourut, elle se remaria et n’eut jamais d’autres enfants. Alphea rejoignit son mari à l’âge de vingt-quatre ans. Theo ne conserve d’elle que le souvenir de son sourire...

Son père : Francis Jeconi a toujours été un homme à cheval sur les convenances, ne vivant que pour travailler et obéir. Il était un ouvrier modèle, tout le monde l’aimait. Quand il mourut, une vague de doute tomba sur le petit village dans lequel habitait la famille Jeconi : la mort était-elle naturelle ? Mais qu’était-ce alors que toutes ces marques étranges autour de son cou ? L’affaire fut classée, mais aucune larme ne tarit jamais.

Son beau-père : Androuw Garris ne vivait pas pour l’amour. L’argent était sa seule occupation. Ce fut certainement pour ça qu’il apparut mystérieusement deux jours après la mort du père de Theo. Il épousa la veuve désemparée à peine une semaine après que le corps de son regretté époux fut enterré. Il était violent et brutal, ne supportait pas Theo, ni ses manières de gentleman. Mais Androuw avait caché quelque chose à sa femme, quelque chose qui changea à tout jamais la vie de Theo : Androuw était un pédophile et ce fut sur Theo qu’il libéra ses pulsions. Lorsque sa femme mourut, il la rejoignit tout aussi vite dans la tombe. Mais Theo, où était-il passé ? Theo passait en cour de justice, un sourire malsain sur la figure et du sang pleins les mains, celui de son beau-père.

Actuellement : Theo n’a aucune famille, n’a aucun ami. C’est un homme seul qui ne cherche pas de véritable compagnie, sauf peut-être lors de ses crises...

Situation Médical:
Comment vous expliquer que Theo est... complètement fou ? La mort de son père, puis celle de sa mère, accumulées avec les viols réguliers de son beau-père le transformèrent en une bête effroyable qui n’a plus de sentiments. Il enchaîna coup sur coup désintoxication, opération d’urgence pour suicides répétés et beaucoup d’autres choses encore... Il passa également par trois psychiatres qui s’heurtèrent tous sur le cas de dépression le plus étonnant jamais observé. On utilisa tout sur lui, mais jamais rien ne marcha. Theo est une personne très dangereuse, autant psychologiquement que physiquement, capable des pires atrocités, même sur lui-même.

Caractère:
Il existe peu de personnes cruelles au point de faire douter de leur humanité. Theo entre dans l'exception. Cette exception indomptable, qui agit sans distinguer le bon du mauvais, l'ennemi de l'allié. Cette exception insensible qui évince et détruit tout ce qui vient troubler ses projets. Ambitieux, sadique, indifférente aux souffrances des autres, cet horrible personnage suit les caprices de ses penchants sans jamais remettre en question l'atrocité de son comportement. Complètement immoral, il aime choquer l'opinion publique, torturer à l'excès le corps et le moral de ses victimes, avec une préférence méprisable pour les êtres habités de candeur. Le monde semble composé de fétus de paille sur lesquels il peut souffler à sa guise sans provoquer la moindre conséquence compromettante. Des fétus qu'il disperse, plie et brise avec un large sourire étalé sur ses lèvres électriques. Le plaisir manifeste qui s'épanouit alors sur son visage pourrait laisser à penser que ses agissements n'ont de raison d'être que celui d'assouvir ses désirs… La réalité est bien pire.

Theo n'est pas le méchant garçon qui fait le mal pour le mal. Non. Une véritable idéologie se cache derrière, celle de créer une société élitiste, selon son utopie, un monde où les trop nombreux simples d'esprits seraient annihilés, ou totalement asservis, et où les droits ne seraient accordés qu'aux plus vifs esprits… Sa libération de la prison du comté annonce de façon sérieuse et inquiétante la mise en place de son projet. Bien que sa volonté respire la folie, prendre le cas de Theo à la légère le serait tout autant car ses intentions ne sont jamais dévoilées qu'au dernier moment, lorsque sa victoire est assurée.

En attendant, sa ruse fine et son intelligence le mettent à l'abri de tout jugements et, afin d'écarter les soupçons, il endosse presque systématiquement le rôle du parfait dirigeant. Aimable, avenant, serviable, responsable, flatteur, Theo est capable d'alterner habilement les attitudes qui séduisent la plupart des gens. Très intelligent et très vif, il sait faire preuve d'esprit et d'éloquence dans ses conversations. Si il cherche à attirer les faveurs de son interlocuteur, ce qui est fréquent, ses paroles souligneront toujours les prétendues valeurs de la personne. Technique qui peut être utilisé sans crainte sur lui puisqu'il aime recevoir des compliments, susciter intérêt et convoitise. Son égoïsme insatiable a sans cesse besoin d'être alimenté. Cependant, il serait stupide de tenter d'acquérir ses bonnes grâces de cette façon… Cette abominable personne n'agit que pour satisfaire ses intérêts. Par exemple, il ne faut pas s'imaginer qu'il évite de critiquer et de se moquer ouvertement des êtres les plus ridicules par pitié : son apparente indulgence n'est qu'une tactique de manipulation. En revanche, ceux qui attisent son courroux risquent de se retrouver confronté à un homme sardonique et cynique. Celui qui ferait alors l'erreur de lui tenir tête subirait une défaite cuisante, et disparaîtrait peut être dans les heures suivantes... A moins qu'il ne s'avère plus fort que lui. Rare possibilité. Dans tel cas, Theo évitera la confrontation et vous le retrouverez soudain très affable, très mielleux… Cette soumission feinte ne durera qu'un temps. Le temps d'éliminer le "gêneur".

Physique:
Si Theo semble être un homme sage et bon, il n’en est en vérité rien. Dans son cas, il est préférable de se méfier grandement des apparences, car elles sont extrêmement trompeuses. Les personnes trop naïves ne se basant que sur le physique pourraient bien avoir des surprises, et surtout de mauvaises surprises.

Commençons par le détailler généralement. Plutôt grand et svelte, il n’est pas extrêmement imposant. Cependant, ce serait sans compter sur son charisme si on croit pouvoir l’oublier à loisir. Theo dégage une aura ambiguë, à la fois bonne et malsaine. D’un côté, il semble pouvoir combler les attentes des autres, surtout s’il s’agit d’aide, mais lorsque l’on y regarde de plus près, il commence à faire peur. C’est cette seconde partie qu’il faut retenir, car c’est la plus proche de son caractère. De dos, s’il n’était pas un peu carré au niveau des épaules, on pourrait le prendre sans mal pour une femme, et puisqu’il a les cheveux courts, ça n’en est que plus troublant.

Sa démarche légère, presque féline, est comparable à l’aisance avec laquelle il se « lie » à autrui. Elle démontre tout autant son caractère affirmé qu’une certaine souplesse d’esprit, tout en maintenant sous le sceau du secret bien des choses. Lorsqu’il se déplace, ses pas ne font aucun bruit, et s’il était une plume, cela n’y changerait rien. Il est donc extrêmement discret et se plaît à le rester. On pourrait croire à première vue qu’il est comme timide et peu sûr de lui mais cette impression est vite détrompée lorsqu’il vous fixe de ces beaux yeux d’une transparence envoûtante.

Si l’on fait plus attention à son visage, on remarque sans peine qu’il a les traits fins. Ses lèvres elles-mêmes sont très peu charnues, et sont bien loin d’être d’un rouge sanguin. D’ailleurs, tout chez lui est pâle, si l’on oublie ses caractéristiques morales et psychologiques. Theo a en effet la peau laiteuse, les yeux d’un blanc extrêmement clair et ses cheveux ont virés au gris argenté à certains endroits. Autrefois, il avait la chevelure d’un noir presque ébène, toujours très bien entretenue. Il la démêle tous les matins, prend bien soin de brosser ses cheveux pour ne pas qu’ils le gênent. Il s’en occupe si bien qu’ils sont extrêmement doux au toucher, presque comme de la soie, et ils brillent de mille feux à la lumière, enfin ils brillaient ainsi.

Ce que vous aimez:
Il préfère nettement jouer avec les nerfs des gens. Voir une figure rouge remplie de colère me remplit d’une joie malsaine et assez immorale... Quand il voit la peur flamboyer dans les yeux de ses victimes, Theo ne peut s’empêcher de ressentir cette exaltation commune à tout persécuteur. Il aime aussi tout particulièrement torturer autant moralement que physiquement les personnes naïves et remplies d’innocence. Le plaisir de la chair ne lui est d’ailleurs aussi pas du tout inconnu. L’homme peut rester des heures à se délecter d’un corps d’homme ou de femme et à faire jouir à n’importe quel moment ces privilégiés.

Ce que vous n’aimez pas:
Non seulement il haït toute forme de règlements, mais en plus il déteste les personnes qui se rebellent. Complètement illogique, n’est-ce pas ? En fait, Theo abhorre tout réfractaire qui tenterait de l’entraîner dans des combines. L’hypocrisie et le mensonge ne le dérangent pas, du moment qu’il ne s’en rend pas compte ou tout simplement qu’il reste dans l’ignorance à jamais. Si malheureusement l’homme apprend qu’il a été manipulé d’une quelconque façon, il est sûr et certain que le violeur risque de le faire amèrement regretter. A part ça, il reste simple et s’adapte à toutes les autres situations plus ou moins agréables sans problème. Malheureusement il a un petit peu de difficultés quand il s’agit d’être accusé pour des choses qu’il n’a pas fait. Alors n’espérez pas le voir acquiescer sur une accusation à tort et faire un petit sourire : c’est même les seuls moments où il sort de son rôle de dirigeante bienveillante et hurler presque sur l’accusateur.

Rang que vous voulez: Vasalt

Autres:
Gare à vos fesses XD

^^ bon courage pour la suite ^^

et bienvenue c'est un bon debut

Bienvenu ^^

Y'en a qui se font chier mais en tout cas pour le moment j'adore ton perso ! lol .Eh ben bienvenu !

OMG
Voir la taille de physique j'ai pas mal hate de lire l'histoire

Merci beaucoup à tous ^^

Je dépasse la limite autorisée, donc je mets l'histoire ici ^^

Histoire:
La vie, c’est comme un immense livre. On avance toujours et on ne sait pas revenir aux pages antérieures, on ne sait pas lire une histoire à l’envers. Mais comment pouvons-nous décrire la vie d’une personne en quelques lignes ? Comment décrire les tourments, les sentiments qu’elle a pu ressentir, les moments durant lesquels il aurait voulu mourir, ne plus exister ? La seule chose qu’on peut faire c’est se taire et écouter. Aujourd’hui, les pages du livre reviennent en arrière et n’attendent qu’une seule chose : qu’on les lise.

1974, la misère inonde les rues de la banlieue. Sous ses eaux cruelles, le peuple ploie, et les cadavres affluent en nombre sur le pavé. Les cimetières sont surpeuplés. La ville exhale des relents de tous ces corps en décomposition. Une mort banalisée. Une mort nécessaire à la survie des plus vigoureux… Cachés dans l'ombre, des essaims de petits orphelins guettent les proies faciles à débourser, pillent la maigre fortune des trépassés et, leurs opérations menées à bien, disparaissent, tels des rats, dans les égouts, leur repère. Les conditions difficiles créent les criminels. On ne comptabilise plus les meurtres. Ceux que l'on parvient à arrêter échouent sur la place St Jacques pour le plus grand plaisir d'une population en manque de distraction, d'une population avilie par le système. La lame tombe, le sang gicle, une tête roule, les acclamations s'élèvent dans la foule. Drame quotidien.
L'industrie fait ses premiers pas dans la ville, et entraîne un dérèglement social. La noblesse s'appauvrit, la bourgeoisie s'enrichit, le peuple subit davantage. On exploite les ouvriers. On les exploite pour une misère. Le « paradis » agonise.

Depuis le jour de sa naissance, Theo a toujours été différente, plus mystérieux que n’importe qui. Le destin a décidé pour lui, et il s’y était plié, résigné. Mais avant toute chose, revenons à la toute première seconde de sa vie, lorsque sa mère avait mis bas, et qu’il était le résultat de neuf mois d’attente. Il aurait pu être un petit garçon normal, alors qu’il n’était encore capable que de pleurer et de s’égosiller. Enfin, curieusement, pour ce dernier détail, il ne le faisait que très rarement, voir quasiment jamais, pour une enfant de bas âge. Sa mère en fut quelque peu déroutée, mais n’y porta pas plus d’attentions. Après tout, chaque enfant était différent, et celui-ci pas moins pleurnichard qu’un autre. Le fait qu’Aïcha, la fille du voisin, fut bruyante n’était qu’un hasard. Réconfortée dans cette idée, elle s’occupa de son bambin tout naturellement comme une bonne mère. Mais Theo n’était pas comme les autres...

Les parents du très jeune Theo s’aimaient d’un amour ardent eu commun pour un mariage arrangé. À croire qu’ils avaient toujours été prédestinés l’un à l’autre. La mère travaillait comme laveuse d’uniformes dans une industrie de charbon où le père était ouvrier. Des coups d’œil, petits signes de la main jusqu’aux embrassades échangés à la va-vite dans les coins sombres, c’était leur quotidien. Le jour où Alphea annonça à Francis qu’elle était enceinte, il en fut si joyeux qu’il démissionna de son travail pour s’installer dans un endroit sain : un endroit où sa femme et son enfant n’aurait plus à respirer de la fumée et du charbon à longueur de journée. Un endroit où ils pourraient vivre tous ensemble heureux. Ils s’en allèrent en cette pénible année 1974, le cœur confiant, sans voir la jalousie et l’envie d’Androuw Hero, l’un de leurs amis. Sur les cendres que celui-ci devait ramasser chaque jour, il promit qu’un jour il détruirait cette famille et le bonheur qu’elle vivait. Oh oui, un jour il les tuerait tous.

« Tu as vu papa ? Tu as vu ?
- Oui, j’ai vu, bravo Theo ! Tu deviens un grand garçon ! »
Père et fils, cela résonnait si bien quand on les regardait lorsqu’ils étaient ensemble. Theo semblait avoir hérité de la chevelure noir de jais de sa mère, mais il tenait tout son caractère d’homme de son père, tout gonflé de fierté au moindre compliment et pourtant aussi humble qu’un ver. Les Jeconi formait une famille heureuse et épanouie, rien n’avait l’air de troubler le bien-être de ces trois personnes, même la nature paraissait les protéger. Malheureusement, un bonheur trop grand provoque toujours la jalousie chez les autres, mais ce que la famille ne savait pas, c’est que cette jalousie datait plus qu’elle ne l’aurait cru. Un soir, alors que Theo faisait signe à son père qui partait aller aider un de ses anciens amis, il eut soudain la terrible impression que ce serait la dernière fois qu’il verrait son père. Le lendemain, lorsque les autorités vinrent annoncer à Alphea la mort de son mari, Theo s’en voulut à jamais : il le savait que c’était la dernière fois, mais il n’avait rien dit. Il devrait vivre avec ce poids sur la conscience jusqu’à la fin de sa vie.

Sa mère se remaria, avec un homme qu’elle connaissait depuis des années. Theo ne l’avait jamais rencontré, mais dès qu’il le vit, il ne put pas le supporter. Au fond de lui, Theo se sentait trahi : sa mère avait remplacé papa, à peine deux semaines après son meurtre, et puis cet homme qui tombait –comme par hasard- deux jours après sa mort, ça faisait trop de coïncidences à la fois pour le jeune garçon. Sa mère utilisait plus l’homme pour combler sa peine que pour autre chose et l’homme utilisait plus sa mère pour l’argent qu’avait amassé son époux avant qu’il ne se retrouve mystérieusement dans un trou, au fond d’un fossé. Le bonheur des Jeconi était à jamais perdu et avait été remplacé par le désespoir des Hero. Theo garda toujours le nom de son père... Ce fut certainement sa première grosse erreur.

Il ne sait pas comment l'idée est venue à son beau-père, mais un soir il fit irruption dans la chambre de Theo qui avait dix ans à peine. Il l'a fixé un instant, celui-ci dormait paisiblement sous ses couvertures. Il s’est approché doucement, sur la pointe des pieds et s’est faufilé dans son lit. Theo s'est réveillé en sursaut et il l'a écrasée contre sa poitrine et lui a murmuré de se taire et de ne pas se débattre. Qu'ici c'était lui le maître et Theo son jouet, il lui le devait bien. L’enfant était saisi d'une crainte fébrile et ce qu’il lui ordonnait de faire, le garçon le faisait sans rechigner. Il était son esclave et complètement à sa merci. Androuw adorait ça, toutes les fibres de son corps tremblaient d'excitation de sorte qu’il a poursuivi durant les années suivantes ses abus sans que Theo le dénonce, sans qu'il se défende.


Sa puberté entamée depuis quelques années – il avait quatorze ans-, le beau-père s’est décidé de lui apprendre la sexualité. Il le menaçait et l'obligeait. Il le violait sans pitié et profitait de son innocence de jeune garçon, alors qu'aucun gémissement de ses tortures ne se frayait un chemin sur ses lèvres. Il n'avait aucun remord, il raffolait de ces instants entre eux, de ces moments bestiaux et intimes, ce corps pressé contre le sien, le palpant, découvrant les parcelles de son anatomie jusqu'à les connaître en entier. Il pouvait le faire jouir si cela lui convenait ou le faire hurler si l'envie lui prenait. Il se souvenait bien de ces nuits frivoles où Theo était menotté aux barreaux de son lit, où il l'a pénétré à maintes reprises, se déversant en lui. Alors il était sa possession, il détruisait les barrières de son esprit, son refuge privé, il annihilait son être de façon que l’adolescent ne soit qu'une coquille vide, quelque chose à sa portée.

Theo finit par haïr son beau-père. Quand sa mère mourut, il sut qu’il ne pourrait pas survivre : il était à la portée d’Androuw maintenant et ne survivrait pas longtemps. Il avait seize ans, mais déjà son être était malsain, il respirait la perversion et la débauche alors qu’il avait juste passé sa vie à être une victime. Les gens le considéraient de haut lui, un orphelin, à l’allure dégingandée et dépenaillée. Alors qu’il oeuvrait, seul, dans la rue, il entendit un soûlard chanter une vieille chanson d’ouvrier. Cette voix, il aurait pu la reconnaître entre milles. Il courut jusqu’à la personne qui chantait et là... Surprise! Il vit l’homme, qui avait adoré brutaliser ou frapper sa mère, étendu par terre, la jambe brisée, un couteau à quelques mètres de lui, en train d'émettre des râlements. Que faisait-il là, personne n'en sût jamais rien. Theo s'approcha de lui, en ne dissimulant pas son plaisir de voir son tortionnaire étalé ainsi, de façon pathétique et sans ressource. Le beau-père quand il le vit, essaya de se relever et lui hurla dessus.
« C'est toi, Theo ? Enfin, t’en as mis du temps pour venir ! Ce soir, je te promets une petite gâterie à t’en mordre les doigts, si tu ne m’aides pas... Aide-moi donc à me relever ! »
A ces mots, l’adolescent eut une sensation nouvelle, très plaisante à bien y penser. Theo passa sa langue sur ses lèvres.
« Voyons, mon cher... Avant de rentrer, nous devons discuter toi et moi... en tête à tête. »
Le beau-père ne comprenait pas; comment un enfant, normalement réservée et timide, s'était transformé en personnalité... inquiétante.
« Je vois, monsieur... » chuchota Theo, en saisissant le couteau « Que tu as apporté toi-même les jouets, très bien, très bien » fit-il en souriant.
Cette fois, ce n'était plus de l'incompréhension qui se peignait sur le visage de l’ivrogne, mais de la peur, ce qui lui apporta une nouvelle vague de satisfaction.
« Jouons, mon bon monsieur. »
Plus personne n'entendit jamais parler d’Androuw Hero. Personne n'avait jamais sans doute essayé de savoir ce qui il y avait dans cette crevasse profonde près de la ville...

Depuis ce jour, ce fut comme si Theo avait trouvé sa voie. Il n’avait trouvé satisfaction qu’en faisant souffrir Androuw... Alors il se vengerait en infligeant aux autres ce qu’il avait vécu. Pendant longtemps alors, Theo fut connu dans de nombreuses régions comme : « Le violeur décadent ». La raison de ce nom ? Son amour immodéré pour la chair fraîche et les atrocités qu’il pouvait démontrer devant la peur et la souffrance. Il arriva évidemment un jour où on l’attrapa. Theo passa alors deux ans en prison, deux années durant lesquelles il brisa les cœurs de nombreux détenus d’ailleurs. Theo devint l’un des chefs de gang les plus dangereux, car il y avait tous ses fidèles am... heu... partisans qui le suivaient. Les rendez-vous chez les psychiatres ne changèrent rien à son cas, bien qu’il soit extrêmement excitant pour ces vieux machins d’être en face d’une telle intelligence –huhuhu pas modeste pour un sou- qui était mise au service du mal. Finalement, en 2010, des gardiens entrèrent dans sa cellule alors qu’il était en train de s’amuser avec l’un de ses amis –s’amuser est évidemment un remplacement de mots un peu plus vulgaires ^^. Il sortit alors de la prison, ses affaires en main. Pourquoi ? Il ne le savait pas, mais dès à présent il était libre...

Attention mesdames et messieurs, votre pire cauchemar est arrivé.

XD MDR !!! T'es romancier ou quoi ?
En tout cas je suis trop fan de ta façon d'écrire j'étais scotcher dans ton histoire. Je sais pas si tu fais déjà dans la littérature mais si c'est pas le cas tu devrais ! Respect total !

Il y a qu'un truc que je peux te reprocher c'est que maintenant je me sens nul et minable ^^.

Non, mai je compte bien le devenir un jour XD

bienvenue super perso!!! trés complexe j'adore

Tu peux jouer ..
dsl du retard ^^!